samedi 31 juillet 2010

Femmes en Luth au Festival de Valence.

Mardi dernier, en marge du concert de Jacques Higelin, le collectif issu de l’ASTI, Femmes en Luth, proposait un stand d’information sur la soirée qu’il organise le 24 septembre prochain, à 18h00, à la Maison des Sociétés. Le film « the greatest silence » sera projeté, suivi d’un débat animé par Elsa Vumi, journaliste congolaise, qui couvrira par ailleurs l’arrivée de la Marche mondiale des Femmes en RDC. Il s’agit d’attirer l’attention des citoyens sur les exactions dont son victimes quotidiennement les femmes du Congo. Selon le collectif, 40 femmes seraient violées chaque jour en RDC alors que le viol comme arme de guerre est reconnu comme crime contre l’humanité par le TPI depuis 2001. Le collectif regrette le silence médiatique qui entoure ce drame. La soirée se poursuivra avec un repas multiculturel et une exposition sur les étapes de la Marche Mondiale des Femmes.

dimanche 25 juillet 2010

Pétition de soutien aux Sans-papiers.

Vendredi dernier, en marge du concert du Festival d’été au parc Jouvet ; le Collectif de Soutien aux Sans-papiers a organisé une distribution de tracts et la signature d’une « lettre- pétition » destinée à M Besson. Le collectif demande notamment que soient prises en compte lors du traitement des dossiers de régularisation, la situation dans le pays d’origine, la santé, l’insertion dans la vie locale, la durée de séjour en France ou la situation professionnelle. Ils demandent aussi un droit de circuler pendant le traitement du dossier. La lettre précise encore que les traitements que subissent les sans-papiers ne sont pas conformes aux conventions internationales. Cette initiative a été évoquée sur scène par le groupe Lo Còr De La Plana. L’opération, qui a récolté plus de 300 signatures, sera renouvelée mardi prochain, avant le concert de Jacques Higelin

vendredi 2 juillet 2010

France-Inter, des auditeurs se mobilisent à Valence.

Jeudi dernier, répondant à l’appel de syndicats de Radio France relayé par le bouche à oreille, les réseaux militants et même par Facebook, une petite trentaine de personnes se sont réunies devant les studios de France-Bleu Drôme-Ardèche, à Valence. Cet appel faisait suite au licenciement des humoristes Didier Porte et Stéphane Guillon de France Inter, ainsi que la disparition de certaines émissions (notamment « Allo la planète » et « Et pourtant elle tourne » ). Alors que les manifestants proposaient de faire une petite déclaration de soutient à l’antenne locale, il leur fut opposée une fin de non recevoir par l’encadrement de la station, qui estima que ce conflit concernait avant tout France-Inter. Surpris et déçus, les manifestant précisaient cependant que M Hess, me président de Radio France (dont France-Bleue dépends), avait soutenu ces licenciements. Alors que 2000 personnes se sont réunies devant les locaux parisiens de Radio France, cette mobilisation se déclinait, avec des bonheurs divers, dans toute la France.

vendredi 25 juin 2010

Assemblée générale d’ Éducation Santé Drôme.

L’association Éducation Santé Drôme (ex ADES26) réunissait son assemblée générale vendredi. Son président, le docteur Luc Gabrielle, note en préambule quelques éléments de réflexion ; l’accroissement des déficits des dépenses sociale, le lien désormais établi entre mode de vie et santé, la nécessité de réorienter le système de santé vers la prévention et de mesurer l’efficacité de cette dernière et enfin un contexte en pleine évolution avec notamment une baisse des crédits affecté à la prévention à laquelle il faut s’adapter. Cette association financée entre autre par l’ARS (ex DASS), qui fixe aussi ses priorités, et le Conseil Général, participe à des missions de services publics de santé en menant, en partenariat avec les acteurs locaux des actions d’information, d’observation ou encore d’études en prenant en compte la globalité des situations (économiques, sociologiques, éducatives etc.). La prévention, l’information sur les comportements à risques ; restent des moyens plus efficaces et moins couteux, en terme de santé publique, que le traitement des maladies. On le sait, mais on l’oublie souvent, mieux vaut prévenir que guérir.

dimanche 20 juin 2010

Luttes au féminin pluriel.

Issu de l’ASTI, le groupe « Femmes en Luth » organisait dimanche dernier une rencontre autour de la Journée Mondiale des Réfugiées. Elles sont 59, représentant 22 nationalités, formant le collectif (bientôt une association) « Femmes en Luth ». Toutes sont passées par des moments extrêmement difficiles pour échapper à des conflits armés, des persécutions, des mariages forcés voire des viols. Autant d’histoire individuelles traumatisantes qu’il faut pourtant dépasser parce qu’au-delà de la survie, il faut vivre, simplement.

C’est ensemble qu’elles font ce travail, depuis 2003, collectivement. En rédigeant des textes, en faisant du théâtre ou de la danse, en échangeant leurs expériences et leurs ressentis, en luttant, enfin ; elles se reconstruisent. Comme le dit l’une d’entre elles, « le témoignage ne peut se faire à vif, mais avec beaucoup de recul et sans compassion. Nous avons décidées de ne plus nous cacher. ». Leur combat leur a en effet permis d’obtenir cette année 5 statuts de réfugiées et une dizaine de régularisations. Les lois françaises se sont en effet durcies alors que la Convention de Genève de 1951 stipule pourtant que le statut de réfugié s’applique au seul vu des « risque de persécutions » en cas de retour. Elles ont participé à l’étape parisienne de la Marche Mondiale des Femmes et préparent actuellement une soirée sur le Congo, où se déroule actuellement un féminicide, pour le 24 septembre prochain.3