vendredi 25 juin 2010

Assemblée générale d’ Éducation Santé Drôme.

L’association Éducation Santé Drôme (ex ADES26) réunissait son assemblée générale vendredi. Son président, le docteur Luc Gabrielle, note en préambule quelques éléments de réflexion ; l’accroissement des déficits des dépenses sociale, le lien désormais établi entre mode de vie et santé, la nécessité de réorienter le système de santé vers la prévention et de mesurer l’efficacité de cette dernière et enfin un contexte en pleine évolution avec notamment une baisse des crédits affecté à la prévention à laquelle il faut s’adapter. Cette association financée entre autre par l’ARS (ex DASS), qui fixe aussi ses priorités, et le Conseil Général, participe à des missions de services publics de santé en menant, en partenariat avec les acteurs locaux des actions d’information, d’observation ou encore d’études en prenant en compte la globalité des situations (économiques, sociologiques, éducatives etc.). La prévention, l’information sur les comportements à risques ; restent des moyens plus efficaces et moins couteux, en terme de santé publique, que le traitement des maladies. On le sait, mais on l’oublie souvent, mieux vaut prévenir que guérir.

dimanche 20 juin 2010

Luttes au féminin pluriel.

Issu de l’ASTI, le groupe « Femmes en Luth » organisait dimanche dernier une rencontre autour de la Journée Mondiale des Réfugiées. Elles sont 59, représentant 22 nationalités, formant le collectif (bientôt une association) « Femmes en Luth ». Toutes sont passées par des moments extrêmement difficiles pour échapper à des conflits armés, des persécutions, des mariages forcés voire des viols. Autant d’histoire individuelles traumatisantes qu’il faut pourtant dépasser parce qu’au-delà de la survie, il faut vivre, simplement.

C’est ensemble qu’elles font ce travail, depuis 2003, collectivement. En rédigeant des textes, en faisant du théâtre ou de la danse, en échangeant leurs expériences et leurs ressentis, en luttant, enfin ; elles se reconstruisent. Comme le dit l’une d’entre elles, « le témoignage ne peut se faire à vif, mais avec beaucoup de recul et sans compassion. Nous avons décidées de ne plus nous cacher. ». Leur combat leur a en effet permis d’obtenir cette année 5 statuts de réfugiées et une dizaine de régularisations. Les lois françaises se sont en effet durcies alors que la Convention de Genève de 1951 stipule pourtant que le statut de réfugié s’applique au seul vu des « risque de persécutions » en cas de retour. Elles ont participé à l’étape parisienne de la Marche Mondiale des Femmes et préparent actuellement une soirée sur le Congo, où se déroule actuellement un féminicide, pour le 24 septembre prochain.3